La Lt Rebecca Garand est officière des Affaires publiques au Centre de doctrine et d’instruction de l’Armée canadienne (CDIAC) et à l’Équipe de parachutistes des Forces armées canadiennes, les SkyHawks. Elle s’est enrôlée dans les Forces armées canadiennes (FAC) en 2016, inspirée par son père, qui a également été militaire. Par coïncidence, elle a entamé sa première affectation en tant qu’OAP au même endroit que son père, l’adjudant-chef Terry Garand, a pris sa retraite en 2021.
« Lorsque j’ai fait part à mon père de ma décision de m’enrôler dans les Forces armées canadiennes, il m’a conseillé d’envisager d’autres groupes professionnels que l’infanterie. C’est pourquoi j’ai choisi de devenir soldate de l’arme blindée. »
Elle se souvient que son père partait souvent en déploiement lorsqu’elle était jeune. Durant sa carrière, l’Adjuc Garand (ret) a participé à une mission de l’ONU en Haïti en 1996. Il a également été affecté à Drvar, la Fédération de Bosnie-Herzégovine, en 2002, à Kaboul, en Afghanistan, à la Cie Para en 2004, et en Afghanistan en 2007 et en 2009.
« Je ne me souviens pas de m’être ennuyée terriblement de mon père. Je crois que c’est parce que quand il était à la maison, il était toujours très présent pour ma sœur et moi. Maintenant que je suis plus vieille, je comprends également que c’est parce que ma mère était une vraie combattante, elle était incroyable. Elle avait cette capacité de nous tenir occupées et de nous garder ensemble. »
La Lt Garand se rappelle avec émotion des côtés positifs d’être une enfant militaire. À titre d’exemple, elle se souvient qu’elle et sa sœur pouvaient voyager avec leur père lorsqu’il rentrait à la maison ainsi que des fêtes de Noël qui étaient organisées aux Galeries de la Capitale. Sa sœur et elle pouvaient essayer toutes sortes de manèges gratuitement. L’Adjuc Garand (ret) a également été le sergent-major de la 2e Division/Force opérationnelle (Est) de 2016 à 2018 et ils ont eu la chance de se voir lors du Sommet du G7 de 2018 (OP CADENCE).
« Lorsqu’il a visité la station de contrôle du véhicule avec le commandant de la 2e Division, j’étais très emballée de les rencontrer. Alors que tout le monde cherchait à se cacher, j’ai demandé si nous pouvions nous faire un câlin, même si nous étions tous les deux vêtus de la tenue DCamC. À l’époque, je ne comprenais pas totalement les grades. »
Rebecca a expliqué que lorsque son père était à la maison, il intégrait les valeurs des FAC dans sa façon de les élever sa sœur et elle. Cela a fait en sorte qu’elle a trouvé sa Qualification militaire de base beaucoup plus facile.
« Quand nous devions aller quelque part, si nous n’étions pas dans l’auto 15 minutes avant de partir, nous étions considérés comme en retard. »
Rebecca en est à sa 6e année dans les FAC et elle espère avoir une longue et fructueuse carrière, comme son père.