Par Heather Kotelniski
Le réseautage familial s’inscrit dans un programme du Centre de ressources pour les familles des militaires canadien qui permet de créer des liens entre les familles des militaires ainsi qu’avec les unités et les ressources communautaires, pour aider les familles à affronter les défis liés au déploiement, à la séparation et à la réinstallation.
Le réseau est composé d’un représentant de liaison de l’unité et d’un représentant bénévole de la famille qui proposent, en collaboration avec le CRFMK, des activités sociales, d’information, de bien-être, de réseautage et de renforcement du moral. Ensemble, le représentant de l’unité, le représentant de la famille et le CRFMK aident les familles à gérer efficacement les facteurs de stress propres à leur situation, tout en renforçant leur résilience globale face au mode de vie militaire.
Pour le mois de mai, nous mettons en vedette une représentante de la famille dont la personnalité correspond bien au dicton selon lequel les femmes aux cheveux de feu sont aussi féroces qu’elles sont justes. Kim Cooper a le rire facile, est accueillante et veille au bien-être de sa communauté. Elle est aussi profondément loyale envers ses amis et défend les intérêts des familles militaires avec férocité.
Parlez-nous de vous : d’où venez-vous; depuis combien de temps faites-vous partie de la communauté militaire; êtes-vous mariée; avez-vous des enfants ou des animaux de compagnie; combien d’affectations avez-vous vécues… tout ce qui vous vient à l’esprit!
Je suis originaire de Trenton, en Ontario. J’ai toujours eu des liens avec les forces armées; mon père était militaire, le père de ma mère était un ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale, les parents de mon beau-père étaient tous les deux des vétérans, et mon mari sert depuis 29 ans.
J’ai deux enfants et deux petits-fils. Nous avons été affectés 6 fois. Notre affectation la plus courte a duré 3 ans, et la plus longue, 5 ans.
Que faites-vous lorsque vous ne faites pas de bénévolat?
Je travaille pour la coopérative de crédit de Kawartha, où j’offre également de mon temps pour l’organisation d’activités communautaires. Vous me verrez à tous les concerts de musique country auxquels je peux assister, car j’adore la musique country. J’aime aussi m’évader au chalet familial ou à la roulotte pour relaxer, et passer du temps avec ma famille.
Quelle est votre philosophie de vie?
Ma philosophie est de profiter pleinement de la vie. Nous n’avons qu’une vie à vivre : soyons heureux, osons prendre des risques et soyons la meilleure personne que nous pouvons être!
Pourquoi avez-vous décidé de devenir bénévole pour le CRFMK?
J’ai décidé de venir bénévole pour le CRFMK après notre réaffectation à Kingston, lorsque mon mari était parti en déploiement à l’extérieur du pays. Le Centre m’a offert beaucoup de soutien, et je voulais donner quelque chose en retour. J’estimais que mon expérience du mode de vie militaire me permettrait d’aider d’autres conjoints et conjointes de militaires dans leur parcours.
De quelle œuvre d’art, quelle chanson, quel film, quel livre ou autre auriez-vous souhaité être l’auteure?
Je ne revendiquerais aucun objet, mais j’irais de concert en concert au Canada et aux États-Unis pour voir mes artistes country préférés, et je revendiquerais le plaisir d’écouter leur musique!
Si vous aviez une machine à voyager dans le temps, en quelle année iriez-vous, et pourquoi?
J’irais dans le passé pour rencontrer mon père. J’adorerais en savoir plus sur lui!
Quel est votre plus beau souvenir de la fête des Mères?
Lorsque je recevais des cartes faites à la main de mes enfants, et que mon mari et mes enfants préparaient des crêpes pour le petit-déjeuner.
Quelle est la chose que vous referiez différemment en tant que mère?
Être mère est un travail parfois difficile mais oh combien gratifiant. Si je pouvais revenir en arrière et changer une chose, ce serait de travailler moins. J’ai l’impression d’avoir manqué certains moments précieux avec mes deux enfants parce que je travaillais à temps plein.
Pensez-vous qu’il est plus facile ou plus difficile d’être mère de nos jours?
D’après moi, être mère de nos jours est certainement plus difficile. Lorsque je regarde ma fille et ma belle-fille élever leurs garçons, je me dis qu’il y a tellement plus de préoccupations maintenant qu’à l’époque où nous étions parents. Les choses étaient plus simples lorsque nos enfants étaient petits. Les inquiétudes pour les parents me semblent plus nombreuses avec l’arrivée des médias sociaux.