Juin, mois de la fierté

Le Mois de la fierté est un moment pour célébrer les progrès que nous avons accomplis et pour reconnaître les difficultés qu’a vécu et qui continue de vivre la communauté 2ELGBTQI+.

Le saviez-vous?

48 % des jeunes Canadiens et des jeunes Canadiennes qui ont fait part de leur orientation sexuelle à leurs pairs disent avoir été victimes d’un comportement homophobe, notamment de l’intimidation, des agressions physiques et des propos offensants (Université Monash, 2020)

262. Selon des données publiées par Statistique Canada, les services de police ont répertorié 262 crimes haineux ciblant l’orientation sexuelle en 2019, de ce nombre, plus de la moitié étaient considérés comme violents.

Le mois de la fierté n’a lieu qu’un seul mois par année. C’est un moment pour réfléchir à ce que nous avons fait et ce que nous pouvons faire pour faire avancer la cause et faire en sorte que les personnes de ce groupe se sentent à l’aise d’être elles-mêmes.

Le 17 mai, la BFC Kingston a souligné la Journée internationale contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie en hissant le drapeau de la fierté à la barrière McNaughton et en visionnant The Fruit Machine, un documentaire sur la politique de surveillance et d’interrogatoire. De la fin des années 1950 jusqu’au début des années 1990, les employés fédéraux et les membres des Forces armées canadiennes soupçonnés d’être homosexuels étaient interrogés, menacés, manipulés et renvoyés de leur carrière en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre. Bon nombre ont subi des séquelles psychologiques. Certains se sont enlevé la vie. Il s’agit de l’une des plus grandes campagnes d’intimidation de l’histoire du Canada.

Lorsqu’il parle du documentaire The Fruit Machine, le Maj Hendersson-Miville, coprésident de l’Organisation consultative de la fierté de l’Équipe de la Défense, explique : « Je suis reconnaissant d’être né 15 ans plus tard. Cela aurait pu être moi. Des documentaires comme celui-là démontrent le contraste entre le passé et le présent. Nous avons parcouru beaucoup de chemin, comme organisation et comme personnes. »

Tanya Grodzinski, conférencière, professeure adjointe émérite et présidente du comité directeur de l’évolution de la culture du CMR, fait part d’un point de vue optimiste, mais prudent à propos des progrès réalisés jusqu’à maintenant : « Nous avons parcouru beaucoup de chemin, mais les récents développements dans le monde, y compris au Canada, démontrent que nous devons être vigilants au niveau de la préservation des droits de la personne et que, peu importe si nous servons au pays ou à l’étranger, nous devons nous efforcer de maintenir le Canada que nous souhaitons. »

Le thème de cette année, « Toujours ensemble : Unis dans la diversité », nous rappelle l’importance d’agir en alliés. Être un allié, c’est écouter, partager un but commun, un but d’équité, de respect et de dignité pour tous.