La Déclaration universelle des droits de l’homme célèbre ses 75 ans !

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Le 10 décembre 2023 marquera le 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Le thème de cette année est « Liberté, justice et égalité pour tous ». La Déclaration universelle des droits de l’homme consacre les droits inaliénables de tout être humain, sans distinction de race, de couleur, de religion, de sexe, de langue, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation. Avant cette déclaration, l’idée que chacun peut prétendre à des droits n’était pas universelle.

La Déclaration a été proclamée par l’Assemblée générale des Nations unies à Paris le 10 décembre 1948 et a énoncé, pour la première fois, les droits fondamentaux de l’homme devant être universellement protégés.  (Crédit : https://www.un.org/fr/about-us/universal-declaration-of-human-rights)

Certains de ces droits sont :

  • Les droits civils (tels que les droits à la vie, à la liberté et à la sécurité),
  • les droits politiques (tels que les droits à la protection de la loi et à l’égalité devant la loi),
  • Les droits économiques (y compris le droit au travail, à la propriété et à l’égalité de rémunération),
  • les droits sociaux (tels que le droit à l’éducation et au mariage consensuel)
  • les droits culturels (y compris le droit de participer librement à une communauté culturelle), et
  • les droits collectifs (comme le droit à l’autodétermination).

Ces droits ne s’étendaient pas nécessairement aux militaires. En fait, lorsque la Charte canadienne des droits et libertés a été promulguée en 1982, les militaires constituaient une exception à de nombreux droits et libertés accordés aux civils.

Les femmes n’étaient pas autorisées à jouer un rôle au combat jusqu’à ce qu’Isabelle Gauthier, Marie-Claude Gauthier, Georgina Anne Brown et Joseph Houlden, tous membres des Forces canadiennes, déposent une plainte en vertu de la Loi canadienne sur les droits de l’homme, invoquant une discrimination fondée sur le sexe. En 1989, à la suite d’une décision du Tribunal canadien des droits de la personne, les Forces canadiennes ont ouvert toutes les professions, y compris les rôles de combat, aux femmes. Les militaires LGBTQ ont été expulsés de la force armée pendant la guerre froide en raison de craintes exprimées concernant le chantage et la sécurité nationale. En 1992, une action en justice a permis d’annuler ces pratiques discriminatoires. En 2023, les membres des FAC pourront déposer des plaintes pour inconduite sexuelle, harcèlement ou discrimination directement auprès de la Commission canadienne des droits de la personne.

Les droits du personnel militaire continuent d’évoluer et de changer au fur et à mesure que l’armée évolue et change. J’ai hâte de voir les changements à venir.

Le 10 décembre, fêtons les 75 ans des droits de l’homme universels !

Je vous souhaite à tous une saison de joie et de bonheur.

Karen Young, Directrice du musée