L’activité physique et vous : L’apport nutritionnel simplifié

Le domaine de la nutrition et des habitudes alimentaires est indéniablement vaste et peut être
très difficile à explorer. Une personne peut se sentir dépassée facilement étant donné les
nombreux types de régimes spécifiques, qui suscitent chacun des défis particuliers. Une
difficulté qui existe au sein des habitudes alimentaires les plus fréquentes est de surveiller
l’apport calorique et de le répartir en quantités de macronutriments clés : des protéines, des
matières grasses et des glucides. Un exemple de cette pratique est le régime Zone, qui impose
à celui qui l’adopte de consommer 40 % de son apport calorique sous forme de glucides et
30 % sous forme de protéine et de matières grasses. Même si ce type de pratique nutritionnelle
peut être très efficace, il peut s’avérer assez difficile pour certaines personnes qui ne désirent
peut-être pas adopter ce régime de surveiller ces moindres détails.

Une autre manière de surveiller et de mesurer l’apport alimentaire est d’utiliser une approche
plus simple et plus pratique qui est axée davantage sur l’élaboration des portions alimentaires
en accordant une importance moindre aux apports caloriques ou en macronutriments. Une
méthode simplifiée pour déterminer les portions lors des repas consiste à démanteler sa
structure en utilisant une assiette de dimension standard comme référence physique. Si une
assiette de dimension standard est utilisée comme référence, un quart de celle-ci doit être une
source de protéines, un autre quart, une source de glucides, et la moitié restante, un type de
source de légumes, tels qu’une salade mixte. La viande ou des substituts de viande peuvent
être des exemples de sources de protéines, et le pain, les pâtes à base de céréales ou le riz
peuvent être des sources de glucides. Un repas peut également être composé d’une seule
portion de fruit, comme une pomme ou une orange, et d’un verre de lait ou d’une portion de
yogourt comme source de produits laitiers, si nécessaire ou souhaité. Une majorité de
personnes peuvent trouver cette méthode de répartition d’une assiette très efficace pour
équilibrer leur apport calorique et leur consommation d’une quantité suffisante de chaque
macronutriment.

Une autre méthode simplifiée pour déterminer son alimentation compare la taille des portions
de certains groupes alimentaires et la répartition des macronutriments aux parties du corps.
Selon cette méthode, une portion de protéines ou de viande doit être à peu près de la taille
d’une main ouverte, ce qui équivaut à environ dix à vingt grammes de protéines en fonction de
sa source. Grâce à cette même méthode, la taille d’un poing peut être utilisée pour déterminer
une portion d’une tasse, et elle peut aussi déterminer une portion d’environ quarante grammes
de glucides provenant de sources de céréales comme du riz ou des pâtes. La taille d’un poing
peut également déterminer les portions de légumes et de fruits coupés. Ces méthodes de
contrôle des portions ont un autre avantage, car elles accordent une plus grande individualité
aux repas. Par exemple, une personne qui veut consommer une plus grande quantité de
protéines ou de glucides peut simplement se référer à une mesure qui est plus grande de moitié
ou double pour estimer la portion afin de satisfaire ses besoins nutritionnels plus spécifiques.

Les deux méthodes précédentes d’évaluation nutritionnelle, la répartition des portions dans une
assiette et l’utilisation de la taille de la main peuvent établir à la fois un juste équilibre entre les
portions caloriques et l’individualité des besoins nutritionnels selon une approche plus
rationnelle et simplifiée qui aiderait à réduire l’ennui de surveiller les calories et les
macronutriments d’autres habitudes alimentaires.

 

James Orsatti, instructrice de conditionnement physique et de sports, BFC Kingston