Du 1er au 11 mai, environ 2 500 membres des Forces armées canadiennes (FAC) ont validé leur état de préparation lors de l’exercice MAPLE RESOLVE 21 (Ex MR 21) à Wainwright, en Alberta. Même si Wainwright peut sembler loin de la BFC Kingston, les liens entre les deux bases sont plus étroits qu’on pourrait le croire. Le Centre de doctrine et d’instruction de l’Armée canadienne est responsable des exercices MAPLE RESOLVE, l’exercice d’entraînement annuel le plus important et le plus complexe de l’Armée canadienne.
L’Ex MR 21 a validé l’état de préparation des 1er et 2e Bataillons, Princess Patricia’s Canadian Light Infantry, qui font partie du 1er Groupe‑brigade mécanisé du Canada (1 GBMC) qui assumera le rôle de brigade à haut niveau de préparation à partir du 1er juillet 2021.
En plus des troupes du 1 GBMC, les participants à l’instruction de l’Ex MR 21 comprenaient des facilitateurs de la Brigade d’appui au combat du Canada, de l’Aviation royale canadienne (ARC) et près de 100 membres de la BFC Kingston.
Environ 260 militaires de la Brigade d’appui au combat du Canada, dont le quartier général est situé à la BFC Kingston, ont participé à l’exercice, y compris des éléments du 21e Escadron de guerre électronique de Kingston, du Régiment du renseignement de l’Armée canadienne et du 4e Régiment d’artillerie (Appui général) de la BFC Gagetown.
Bien que le nombre de participants ait été réduit d’environ 50 % par rapport aux effectifs antérieurs, l’Ex MR 21 a été la plus grande activité d’instruction menée par l’Armée depuis le début de la pandémie de COVID-19.
« L’entraînement dans un contexte de COVID-19 apporte une complexité supplémentaire, mais c’est nécessaire », a déclaré le colonel Patrick Robichaud, commandant du Centre canadien d’entraînement aux manœuvres. « Nous avons constamment évalué le risque posé par la COVID-19 et consulté nos partenaires médicaux, ce qui a permis la réalisation d’un excellent entraînement pendant l’exercice MAPLE RESOLVE 21. »
La menace d’une éclosion de COVID-19 au sein des participants à l’instruction ou d’une propagation à la communauté locale a été traitée par diverses mesures de santé publique.
On a organisé une clinique de vaccination entre le 27 et le 30 avril, où une première dose du vaccin Moderna a été offerte à tous les participants à l’exercice qui n’étaient pas déjà vaccinés. Plus de 1 700 doses ont été administrées, ce qui équivaut à un taux d’absorption de plus de 90 %. Outre la clinique de vaccination, les mesures de santé publique telles que les tests à l’arrivée et à la sortie, l’éloignement physique, le port d’un couvre‑visage ainsi que le regroupement en cohorte ont été respectées.
Une « bulle de zone d’entraînement » limitait strictement les mouvements du personnel, des confinements préalables à l’exercice étaient imposés et des tests de dépistage de la COVID étaient également effectués tout au long de l’exercice pour certaines cohortes.
L’ARC a fourni une force opérationnelle aérienne pour l’exercice afin d’appuyer les opérations d’instruction et d’améliorer l’intégration air-terre. Cette force comprenait deux hélicoptères CH‑147F Chinook et huit CH-146 Griffon, un radar MPN-25 et environ 400 membres du personnel.
L’Armée canadienne a relevé le défi supplémentaire d’exécuter son exercice d’entraînement annuel force contre force le plus complexe dans un contexte persistant de COVID-19 en utilisant les leçons retenues des activités précédentes et en perfectionnant les procédures pour assurer un succès continu. Bien que cette itération se termine pour une autre année, l’entraînement ne s’arrêtera pas : la planification de l’Ex MR 22 a déjà commencé, et environ 2 000 militaires du 1 GBMC resteront à Wainwright pour effectuer un entraînement de tir réel lors de l’Ex AGILE RAM.
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