Bill Lewis, officier de la sécurité générale de la base (OSGB), protège les Canadiens depuis plus de 56 ans, autrefois à titre de soldat et maintenant comme membre de la fonction publique.
« Mon service militaire m’a inculqué un profond sens du devoir et de la loyauté », affirme monsieur Lewis, alors qu’il pense aux 33 années de sa vie passées en uniforme. « J’éprouve aussi en partie le sentiment que je dois rendre ce qui m’a été donné et qui m’a gardé ici. »
Lewis a commenté sa carrière militaire comme fantassin en 1967.
« Je suis tellement vieux que lorsque je me suis enrôlé, les Black Watch faisaient partie de la force permanente à Gagetown », ajoute-t-il à la blague.
Pendant son service, monsieur Lewis a servi à l’étranger à plusieurs reprises, notamment dans le cadre d’une affectation en Allemagne, en plus d’effectuer des missions à Chypre, en ancienne Yougoslavie, en Irak, au Koweït avec le PPCLI, de même qu’en Syrie, en Israël et au Liban à titre de soldat de la paix des Nations Unies.
Plus près de chez lui, on a fait appel à lui dans le cadre de la crise du FLQ de 1970 au Québec, alors qu’on lui a demandé de protéger des fonctionnaires locaux. De plus, il est intervenu pour aider les Canadiens dans le besoin durant des catastrophes naturelles.
Le travail qu’occupe maintenant monsieur Lewis est peut-être un peu moins intense, mais son approche demeure la même : la diplomatie et le souci des autres.
« C’est un travail gratifiant pour moi, affirme-t-il. J’ai l’occasion d’offrir de l’aide aux gens, parfois sous forme de conseils, à d’autres moments en dépensant de l’argent pour les aider. »
Selon monsieur Lewis, le travail quotidien de l’OSGB est de consulter les membres de l’Équipe de la Défense et de leur fournir des conseils, qu’ils soient simple soldat ou commandant de la base.
« Nous occupons un poste de conseiller, affirme-t-il. Je peux offrir des conseils sur la façon de rendre les aires de travail plus sécuritaires. Je peux fournir le matériel nécessaire qu’elles le soient. »
Tout au long de la pandémie, monsieur Lewis a fait partie intégrante de la réponse de la garnison. Pour ce faire, il a fourni des conseils au personnel des installations de la base, afin d’assurer la sécurité de l’Équipe de la Défense et des visiteurs.
« J’ai dû faire des visites des installations du musée, du gymnase et tout ça, pour pouvoir aider les gens qui essayent de faire de ces endroits des environnements sécuritaires, affirme-t-il. Il n’y a pas de doute que ça m’a gardé occupé, surtout au début. »
Lorsqu’il ne traite pas de dossiers aussi urgents, monsieur Lewis passe du temps dans les secteurs de l’unité, où il fournit des conseils et de l’équipement, notamment des postes de travail debout-assis et des meubles spécialisés. De plus, il installe et inspecte l’équipement d’urgence comme les défibrillateurs externes automatisés et les trousses de premiers soins et interagit avec les membres de l’Équipe de la Défense au sujet de leurs préoccupations en matière de sécurité. Ce sont là toutes des tâches qu’il aime vraiment effectuer, puisque ça lui permet de parler en personne avec les gens.
« De nos jours, beaucoup de l’aide que nous recevons provient de boîtes de courriel génériques, de conversations téléphoniques et de réunions Teams. Cependant, je suis d’avis qu’il vaut la peine d’effectuer une visite des installations, d’avoir une conversation face à face (ou masque à masque) pour aider les gens à résoudre leurs problèmes. C’est ce que je suis en mesure de faire la plupart du temps », conclut-il.
Alors si vous voyez monsieur Lewis dans votre milieu de travail ou dans le cadre de vos déplacements dans la base, prenez le temps d’entamer une conversation, demandez-lui de l’aide ou, plus important encore, joignez-vous à nous et remerciez-le pour toutes ses réalisations. Elles contribuent à assurer la sécurité de l’équipe de la BFC Kingston.
Rédigé par : Ens 2 Nathan Charbonneau, Officier des affaires Publique