Personnes clés qui aident notre musée à fonctionner efficacement

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Si vous êtes passé au musée depuis sa réouverture, vous avez vu du personnel en uniforme à l’entrée principale. Il s’agit de personnel en attente d’instruction (PAI) fourni par l’École d’électronique et de communications des Forces canadiennes (ÉÉCFC) pour aider à soutenir les opérations du musée. Ils assurent la sécurité, veillent à ce que tout le monde connaisse la réglementation sur les masques et les porte correctement, notent le nombre de personnes qui entrent, patrouillent dans la galerie, installent et retirent les drapeaux et les panneaux à l’extérieur, allument et éteignent les lumières dans la galerie, et représentent les Forces armées canadiennes auprès des clients du musée.
Mais qui sont-ils ? Ce sont des membres des FAC qui ont terminé leur formation de base et qui sont encore dans la première phase de leur carrière dans les FAC – en attente d’une formation professionnelle (également connus comme Effectifs en formation élémentaire (EFE)). Ils ont choisi de devenir membres de la Branche des communications et de l’électronique et sont venus ici, à la BFC Kingston, pour s’entraîner en vue d’occuper des postes de spécialistes du renseignement d’origine électromagnetique, de techniciens des transmissions, d’opérateurs des transmissions, de techniciens des systèmes d’information, de techniciens des systèmes d’information et de télécommunications aérospatiales, de techniciens de lignes et de cyberopérateurs.
L’ÉÉCFC, comme toute école, a une capacité d’accueil limitée pour les étudiants, compte tenu de la quantité de personnel d’enseignement et de soutien, d’équipement et de salles de classe. De plus, de nombreux cours ont des prérequis qui doivent être satisfaits avant de pouvoir commencer la formation. Par exemple, le temps d’attente pour qu’un spécialiste du renseignement d’origine électromagnetique obtienne l’habilitation de sécurité requise est un processus qui prend des mois, voire des années. Des efforts sont en cours pour réduire les temps d’attente que ces pré-requis créent.
Malheureusement, la demande continue de dépasser la capacité de formation de l’ÉÉCFC. Le Commandant a adopté une approche très délibérée pour réduire le nombre de jours de formation réellement requis à l’ÉÉCFC en examinant les exigences de chaque cours, en augmentant le nombre d’instructeurs DP 1.0 en réduisant ou en éliminant d’autres formations et en accordant une plus grande attention aux besoins de notre personnel en attente d’instruction. Récemment, un comité a été formé avec des membres de l’EFE co-présidant des comités pour s’assurer que les besoins sont entendus et pris en compte.
Plus récemment, la COVID a eu un impact énorme sur la formation des soldats. Si un étudiant tombe malade et manque une trop grande partie d’un cours, il est retiré du cours pour des raisons médicales et doit recommencer. Certains soldats ont dû recommencer leurs cours deux ou trois fois. Parfois, les soldats changent d’avis sur ce qu’ils veulent faire comme métier et cela signifie qu’ils doivent attendre pour être acceptés dans leur nouvelle profession. Parfois, comme nous l’avons déjà mentionné, ils doivent attendre pour obtenir leur habilitation de sécurité. Et parfois, un soldat échoue plus de deux fois à ses cours. Alors, ils doivent subir un reclassement obligatoire. Tout cela prend du temps. Certains PAI que vous voyez au musée sont peut-être à Kingston depuis plus de deux ans, dans l’attente d’un cours ou d’une habilitation.
Quelle est la journée typique d’un PAI si on ne lui confie pas une tâche comme celle du musée ? Ils se lèvent tôt, font de l’exercice physique, prennent leur petit-déjeuner, subissent une inspection, défilent pour la parade et sont ensuite libérés pour retourner suivre divers cours d’apprentissage en ligne, travailler sur le matériel et les quartiers, ou s’occuper d’une tâche qui leur est confiée. Avant que vous ne pensiez : « Oh, ils ont la vie tellement facile ! » Les PAI vivent dans des quartiers, sur la base, avec 4 personnes par chambre. Pendant la COVID, ils étaient confinés à la base, et occasionnellement à leur bâtiment. Il est vraiment remarquable que tant de personnes aient pu continuer à travailler dans cet environnement très proche et intime, avec peu de vie privée. Pour beaucoup d’autres, nous leur en demandions trop.
Récemment, nous avons été très heureux de montrer notre reconnaissance à quelques-uns des PAI qui nous soutiennent en leur offrant un jeu gratuit des Échappées improbables. C’était une toute nouvelle façon pour eux de profiter du musée. C’était une heure d’aventure à travers le musée. Une merveilleuse distraction pour contrer l’ennui fréquent.
Nous espérons que vous avez apprécié d’en savoir plus sur ces personnes clés qui aident notre musée à fonctionner efficacement. La prochaine fois que vous nous rendrez visite au musée, n’hésitez pas à leur adresser quelques mots de soutien.

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N’oubliez pas de venir jouer aux Échappées improbables au musée. Camp X et Spymaster sont disponibles 7 jours sur 7 pendant l’été.

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Leala Hampel, superviseure intérimaire