Profil du personnel du CRFMK: Kylie Castro

Kylie Castro est l’une des professionnels du programme d’inclusion des personnes ayant des besoins spéciaux du CRFMK. Elle soutient les familles des militaires ayant des personnes à charge qui ont des besoins particuliers et les aide à trouver des ressources, elle défend leurs intérêts, les met en contact avec les organismes communautaires, les aide à s’intégrer dans les programmes sur place et elle anime également un groupe de jeux et un groupe de soutien aux parents.

Dans le monde de Kylie, les journées « typiques » n’existent pas. Parfois, elle vient en aide aux familles qui remplissent des demandes de financement ou les met en contact avec les organismes locaux. À d’autres occasions, elle anime certains programmes et s’implique dans d’autres, notamment celui de la Célébration des sens du Musée de l’électronique et des communications, le club Lego ou un groupe de jeux.

« La célébration des sens est une activité formidable que nous avons offerte à nos familles ayant des besoins particuliers », explique Kylie. « Elle est axée sur la communication, car les enfants ayant des besoins spéciaux ont souvent des manières de communiquer différentes. Nous avons donc organisé des activités comme l’envoi de lettres en code Morse au père Noël et la communication à l’aide de drapeaux. C’était vraiment génial. En après-midi, les mêmes activités ont ensuite été offertes au reste de la communauté. »

Que faisiez-vous auparavant?

« J’étais intervenante auprès des jeunes et des enfants à la garderie Les Petits Amis (LPA). J’ai fait un stage coop ici lorsque j’étais étudiante dans le programme de psychologie comportementale du Collège Saint-Laurent. J’ai commencé à travailler ici peu de temps après mes études. »

« Auparavant, je suis allée à l’école en théâtre et en musique, et j’ai étudié les arts de la scène à Sheridan. Il s’agissait d’un cheminement progressif naturel pour moi; lorsque j’étais en troisième année, j’adorais chanter et danser. J’ai interprété Les Misérables et Forty Second Street et j’ai vraiment adoré mes expériences. »

« Mais l’une des choses qui m’ont réellement inspirée a été le travail avec des personnes ayant des besoins spéciaux. J’ai rencontré un gentleman qui est autiste et je l’ai trouvé tout à fait fascinant. Il m’a enseigné des choses et j’ai pu en apprendre à ses côtés. Il avait un point de vue très intéressant sur la vie et sur les arts de la scène. C’est un monde où il règne un grand esprit de compétition; vous pouvez faire cent auditions avant de décrocher un rôle. Cela ne l’a jamais découragé. Il avait une attitude très positive. Il adorait ce qu’il faisait et faisait ce qu’il avait à faire. Travailler avec lui m’a amenée dans cette direction. J’aimerais beaucoup lancer un programme d’art dramatique qui serait ouvert à toutes les habiletés. »

« Lorsque j’étais au collège, j’ai étudié le maquillage de théâtre, le travail de régisseur, le chant et toute la gamme des activités liées aux arts de la scène. J’ai vraiment adoré le chant et il m’arrive encore parfois d’avoir l’occasion de faire des prestations. Chanter est un élément important de ma vie, j’espère donc l’intégrer dans mon rôle ici et trouver une façon de faire en sorte que ces deux mondes se rencontrent. »

« J’aime aussi travailler avec les familles des militaires. J’ai aimé cela dès le début de mon stage. J’aime beaucoup le centre et l’esprit de communauté qui y règne. C’est agréable d’être de bonne humeur lorsqu’on se rend au travail. »

Que faites-vous en dehors du travail?

Je passe du temps avec ma famille et je chante. Ma fille adore chanter elle aussi. Chaque fois qu’elle regarde un film, elle doit reproduire ce qu’elle voit à l’écran. Nous avons donc différents accessoires et vêtements à sa disposition. Elle se met parfois aussi à chanter à gorge déployée, nous avons donc beaucoup de plaisir tous ensemble.

Qu’est-ce qui vous irrite par-dessus tout?

C’est quelque chose que je fais. Il m’arrive souvent de ne pas aller de l’avant en raison des scénarios négatifs que je m’invente et « qui pourraient arriver ». Mon mari est formidable à cet égard, il me donne le petit coup de pouce qui me manque pour mener à bien mon projet.

Autre chose qui m’irrite aussi : les gens qui mangent la bouche ouverte.

Et ceux qui avalent en faisant du bruit.

C’est tout.