Traditions des Fêtes non traditionnelles

Martha
Mon mari et moi avons lancé une tradition qui consiste à acheter un Lego de Noël chaque année. Nous l’assemblons la veille ou le matin de Noël. Nous ne le démontons pas, ce qui fait que notre village de Lego de Noël s’agrandit un peu plus chaque année 🙂 Pendant la construction, nous regardons habituellement le film Elfe en dégustant un chocolat chaud!

Nancy
Quand mes frères et moi avons perdu notre mère en 1989, nous sommes devenus les meilleurs amis du monde. Les premières années, nous tentions de reproduire le Noël traditionnel avec le sapin, les décorations et la dinde. Mais nous avons vite réalisé que le Noël traditionnel, ce n’était pas pour nous. Nous n’avons pas de traditions, nous avons plutôt des objectifs. Chaque année, notre objectif, c’est d’être ensemble et de manger ensemble. Nous ne servons pas toujours le traditionnel repas de dinde. Une année, nous mangeons des hamburgers et beaucoup d’hors-d’œuvre, et une autre, un repas servi à la table. Nous n’échangeons pas de cadeaux, nous préférons nous remémorer des moments cocasses de nos vies. Nous rions beaucoup.

Leigh
Lorsque nous sommes loin de la famille, nous préparons nos hors-d’œuvre favoris pour le repas de Noël, plutôt que la dinde et tous ses à-côtés. C’est plus facile à préparer, et si nous invitons des amis, nous pouvons les servir dans un repas-partage (c’est ce que nous faisions avant la Covid).

Marnie
Notre tradition non traditionnelle, c’est de servir le repas de Noël la veille de Noël. Non pas parce que nous voulons aller à l’église, et pas parce que c’est une tradition de longue date. Je trouve simplement que les enfants ont toujours mieux mangé. Après le repas, nous regardions un film de Noël, puis nous couchions les enfants, qui attendaient impatiemment l’arrivée du père Noël. Cela nous permettait de passer toute la journée de Noël avec les enfants, de jouer avec les nouveaux jouets qu’ils avaient développés le matin, de regarder des films et de jouer avec le traditionnel jeu de famille laissé sous le sapin par le père Noël. Nous grignotions toute la journée, en commençant par des brioches à la cannelle pendant que nous découvrions le contenu de nos bas de Noël, suivi d’une casserole d’œufs et de jambon au dîner, préparée la veille, et de restes pour le souper. Je m’enlevais le stress de la préparation de la dinde et je n’avais pas à dire non aux enfants qui avaient besoin d’aide pour ouvrir ou assembler quelque chose parce que je « devais mettre la dinde au four ».

La première année que mes parents se sont joints à nous pour ce genre de Noël, ma mère a dit : « Je vais faire le repas pour toi, ce n’est pas Noël sans le grand repas servi chaud le 25. » Je lui ai répondu : « Non », parce que je me serais sentie coupable et je l’aurais aidée de toute façon. Il y aurait eu beaucoup de vaisselle après le repas, et nous aurions été fatigués parce que les enfants s’étaient levés tôt, et angoissés par la fin de la journée. Elle a finalement accepté de le faire à ma manière. À la fin de la soirée, le jour de Noël, quand les enfants étaient au lit, ma mère m’a dit : « Je ne sais pas pourquoi je n’ai jamais célébré Noël de cette façon. C’est tellement moins stressant. Nous avons simplement à profiter de la journée en famille. »

Julie
Mes parents habitent au bord d’un lac, entouré de forêt.
Le 31 décembre, quand il fait noir, nous allumons les lumières de Noël, nous mettons de la musique (c’est toujours de la musique traditionnelle du Québec, appelée des rigodons).

Nous faisons griller des guimauves sur le feu extérieur et nous restons dehors jusqu’à minuit. Nous glissons, nous faisons un bonhomme de neige, nous jouons à la cachette et, s’il fait assez froid, nous patinons sur le lac.